Il ne faut pas perdre de vue que la première idée que le lecteur se fera de votre travail repose sur son aspect général. Il faut donc que celui-ci soit bien présenté, clair et structuré.
Choisissez une police agréable et facile à lire. Arial ou Times New Roman en taille 12 feront parfaitement l’affaire.
Justifiez vos paragraphes et aérez-les. Choisir un interligne de 1,5 présente le double avantage d’aérer le texte et de faciliter la prise de notes.
Ayez une numérotation cohérente de vos parties !
Vérifier et faites vérifier votre orthographe, plutôt deux fois qu’une!
Par ailleurs, le rapport est une convention. Il faut donc en respecter les règles ! Un bon rapport montrera votre capacité à vous adapter aux attentes et aux exigences de la vie professionnelle. Voyons donc, pour finir, les parties qui constituent l’emballage de votre travail
La page de couverture
La couverture doit être sobre tout en titillant la curiosité du lecteur.Évitez les effets inutiles comme les lettres avec ombre portée ou effet 3D. Vous pouvez, par contre, tout-à-fait y faire figurer une photo ou un dessin en rapport avec votre travail.
Certaines informations doivent obligatoirement figurer sur la couverture.
Au centre : le titre, c’est-à-dire le thème du stage.
En sous titre, on indique : Rapport de stage.
Réparties sur la page, indiquez de manière visibles mais discrètes, vos prénom et nom.
Faites figurer le nom de l’entreprise ou son logo. Il en va de même pour la structure de formation.
Il est enfin de bon ton d’indiquer l’année où est réalisé le stage.
Le sommaire
Il est obligatoire mais on n’y fait figurer que les rubriques de contenu.
On n’indique pas la page de couverture, ni les remerciements, ni le sommaire lui-même !
La numérotation se fait avec les sous-parties, mais en veillant à ce que la longueur du sommaire reste raisonnable.
La hiérarchie doit être bien apparente. Les titres doivent figurer de façon claire et précise.De nombreux logiciels fournissent la possibilité de créer une table des matières automatique si vous avez utilisé des styles en rédigeant. C’est un bon outil, clair et efficace. N’oubliez pas de réactualiser les tables en cas de changements car cela ne se fait pas automatiquement.
Les remerciements
C’est, là aussi, une obligation. Formulez vos remerciements sans excès et en les motivant chaque fois que c’est possible. Par exemple, je remercie M.X qui m’a encadré pendant ce stage et dont les conseils m’ont toujours été profitables.
Il convient de faire des phrases complètes et circonstanciées.
Vous devez identifiez clairement les personnes à remercier. Pensez à mentionner vos divers tuteurs ! Remerciez nommément tous ceux qui, dans l’entreprise aussi bien que dans votre structure de formation, vous ont aidé de façon particulière.
La bibliographie
Indiquez les documents qui vous ont servi à construire votre rapport. La bibliographie est tout à la fois une marque d’honnêteté intellectuelle, une trace de l’effort d’investigation personnel et un indice de pertinence du travail effectué. Enfin, elle permet au lecteur d’approfondir les points qui peuvent lui sembler intéressant ou contestable.
Les buts d’une bibliographie sont d’une part de fournir au lecteur les informations nécessaires pour identifier sans aucune ambiguïté un ouvrage, un article, une base de données, etc. Il faut donc fournir suffisamment d’éléments d’identification au lecteur pour qu’il puisse retrouver et consulter l’élément cité. D’autre part d’indiquer tous les ouvrages consultés et cités lors de la rédaction du texte.
Le style de la bibliographie doit être uniforme pour chaque type de source. Par exemple :
- Nom de l’auteur en majuscule
- Initiales du prénom
- Titre en italiques
- Titre du périodique en italique précédé de la mention dans
- Édition, lieu d’édition suivi de 2 points et de l’éditeur
- date d’édition
- vol., n ̊et date de la revue
- n ̊de la (les) page(s) de l’article
- Collection entre parenthèses
Par ailleurs, pour les pages internet, il est essentiel de préciser l’adresse URL ainsi que la date de la consultation. En effet, les pages internet sont susceptibles d’évoluer rapidement.
Le lexique
La présence d’un lexique n’est pas obligatoire. Néanmoins, si vous utilisez des termes techniques, inhabituels, dans un sens autres que leurs sens habituels, etc. il sera de bon ton de les définir. vous pouvez, par ailleurs, le faire suivre d’une table des illustrations
Les annexes
Enfin, il est d’usage de présenter « en annexe » des éléments significatifs mais jugés de moindre importance, afin de ne pas surcharger le corps du rapport.